[Proposition] BG humain

La fin des géants, la fin de l' ère des Dieux.
Les inondations cataclysmiques avaient enfin été oubliées, chacun avait retrouvé sa " place ". Cette paix ne dura guère plus d' un siècle, La colère d' Einhasad s' abattit sur les géants telle la foudre sur une chaumière. Les humains ne purent que trembler de concert avec les autres races, observant le massacre de ceux qui jadis les avait réduit à l' esclavage.
La civilisation des fils d' Einhasad et Gran Kain tomba, laissant les autres races livrées à elles mêmes. Les Dieux se retirèrent dans leur demeure, abandonnant le monde à son sort, n' intervenant plus que par le biais de leurs prêtres.


Les races étaient libres, libérées de la supériorité de la race aînée, quasi-éteinte.
Libres et déjà divisées, opposées…
Les humains purent sortir de leur misérable condition. Nulle race ne faisait attention à eux, ces déchets issus du chaos des éléments corrompus. Tant bien que mal, la civilisation humaine se construisit, et s' émancipa. La population humaine prit vite de l' ampleur, malgré la faiblesse de ses membres vis à vis des autres races.
La guerre grondait entre orcs et elfes. Aucun des deux camps n' avait cru bon de solliciter les humains pour combattre à leur coté, les laissant à leur sort, loin des champs de bataille.
Après de nombreuses années de conflits, les orcs prenaient l' avantage contre une armée elfique esseulée, et moins nombreuse.
Vint alors un monarque, probablement le tout premier roi qu' eurent les humains. Il était temps que les humains s' affirment en tant que puissance, où ils seraient les prochains vaincus. Le Premier roi des humains, Rodrick, demanda donc audience à la reine des elfes; la Reine Veora.
Sa requête exprimée, on pouvait lire la consternation sur le visage de la monarque elfe et de son conseil. Apprendre la magie aux humains ? En échange d' une alliance ? La requête du roi Rodrick était culottée, à la limite de l' insolence, mais la situation des elfes était délicate.
Les humains purent donc apprendre la magie, de la part d' éminents professeurs elfes. Ceux qui était jadis une race d' esclave se montrèrent particulièrement vifs, et leur apprentissage fut fulgurant. En peu de temps, les humains purent se joindre aux armées elfiques, et redonner espoir à leurs nouveaux alliés. Un accord passé avec le pouvoir nain permit d' équiper les soldats humains, dont l' équipement n' avait dorénavant plus rien à envier à celui de leurs adversaires.
A eux seuls, les humains renversèrent le cours de la guerre, forçant les orcs à se retirer dans leurs terres.
Rodrick se trouva alors à la croisée des chemins. Se tenir " directement en dessous des elfes " comme l' avait promis la reine ? Ou brûler le costume de valets qu' on leur faisait porter depuis trop longtemps ? La réponse ne tarda pas à venir, et les prédictions du roi orc, vaincu mais narquois, se firent réalité. Profitant de l' état de faiblesse de l' armée elfique, ainsi que de la retraite des armées Orc, les humains déferlèrent sur la majeure partie du continent d' Elmoreden, poussant les elfes à se retrancher dans leurs forêts. La race humaine, nombreuse, instruite, et maintenant équipée, avait fait sa place parmi les puissances à prendre en compte.

Malgré ce coup d' éclat, le pouvoir humain ne resta pas unifié très longtemps. Le titre de " roi des humains " devint vite honorifique. Il fallut attendre Shunaiman, Petit fils de Rodrick, pour que les humains ne forment qu' une seule nation : l' Empire d' Elmoreden.
Shunaiman était un monarque fédérateur et charismatique, outre la réunification politique, il entreprit une vaste réforme confessionnelle. Einhasad fut officiellement considérée comme la déesse créatrice de la race humaine, Aden devint la capitale impériale, ainsi que le siège du clergé Einhasadien. Les dix premières années de l' Empire furent placées sous le signe de l' inquisition; les kainistes étaient persécutés, exécutés. Les nécromanciens et chevaliers noirs étaient chassés des villes, voire emprisonnés.
La " purification " effectuée, l' Empire d' Elmoreden se renforça. Les villes grossirent, de prestigieuses institutions, comme la tour d' Ivoire, virent le jour.
Les humains étaient les nouveaux maîtres du continent, les orcs et les elfes ne pouvaient qu' observer leur nombre croître, et leur civilisation gagner en puissance.
Mais l' humanité connut aussi son lot de malheurs. Une guerre éclata entre Elmoreden et Perios, un royaume humain situé sur le continent de gracia. En outre, les orcs tentaient régulièrement d' annexer de nouvelles terres, lançant d' inexorables assauts sur les terres gelées du nord de l' Empire. Deux villages, non loin de Gludio, furent dévastés par un puissant rituel de magie noire, imputé à Beleth. Les ruines abritent encore les esprits torturés de leurs habitants. L' humanité alterna donc périodes de faste et de grandes constructions avec des périodes plus noires.
Vint alors un monarque d' exception, Baium. Formidable chef militaire, il parvint à repousser les orcs au nord, et annexer une partie du royaume de Perios. On qualifie encore son règne d' âge d' or de l' Empire. Toutefois, le pouvoir absolu de l' empereur ne faisait que nourrir sa mégalomanie, celle qui l' avait poussé vers les sommets le faisait maintenant regarder les cieux avec envie. Il fit alors construire la tour de l' insolence, gigantesque édifice défiant le ciel. Il réclama l' immortalité aux dieux, qui le maudirent en retour, le condamnant à vivre éternellement au sommet de la tour qui représentait son insolence.


L' empereur était mort, le pouvoir central décapité par l' ire divine. Le glorieux Empire d' Elmoreden se morcela, faute de successeur. Perios en profita pour s' isoler totalement, après avoir repris le contrôle de ses terres.
Les années qui suivirent furent celles de la guerre, de la décadence. Des villes humaines tombèrent aux mains des autres races, qui n' avaient plus face à elles un empire unifié. Seuls les régimes les plus puissants subsistèrent, fragments épars de la dépouille du grand Empire.
En l' absence de Chef, d' unificateur, la nature chaotique des humains avait repris le dessus. Ils étaient redevenu une race divisée, après avoir été une nation unie.

Voici l' histoire des humains, la race qui, partie de la boue, s' est élevée jusqu' à supplanter les autres races en terme d' influence sur le territoire, avant de revenir à leur niveau.
On peut les mépriser pour leur essence, mais nul n' ignore à présent que cette race est capable du pire comme du meilleur.

Minuscule précision : c'pas un roi qui marchande la magie elfique avec Rodrick. C'est Veora, une reine ^^.

Voilà c'tout XD.

Hop, corrigé ^^